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1. |
Running after Rabbits
03:25
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2. |
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Je ne touche plus par terre (bis)
Je ne touche plus par terre, mon ami Pierrot
Prête-moi donc une pelle, que j’m’enterre de nouveau
Je ne touche plus par terre, mon ami Pierrot
Prête-moi donc une perche, que je plonge nu dans l’eau
Je ne touche plus par terre, mon ami Pierrot
Prête-moi donc une corde, que je fasse le grand saut
Je ne touche plus par terre, mon ami Pierre
Je suis l’argot du bonheur, je m’expose jusqu’aux os
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3. |
Calanque Calanque!
05:14
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4. |
Je suis une étoile
04:20
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J’ouvre mes premier rideaux d’appartement
et regarde à travers ma fenêtre du temps.
Avec mes yeux j’peux voir au loin, un insondable vertige solitaire.
Je suis le souffle du vent stellaire dans un ciel trop bleu pour les yeux.
Le ch’min à faire est ben plus long, qu’celui qu’y’avait dans mon camp.
Homme de sable je suis devenu, l’homme de béton.
J’habite dans un appartement, j’ai à boire pis à manger.
Dans une platée de citoyen chus l’oignon québecois importé.
Mon manteau m’a été donné ainsi que l’devoir de’l porter.
Si j’veux survivre à l’hiver, pied droit par terre, pas dans mon pieu.
Si j’sors dehors j’ai frette, je suis la neige et je déserte.
J’me réveille en chien qui erre, j’sais pas chus où dans l’Univers.
J’fouille dans mes poches effilochées, pour plonger dans mes souv’nirs troués.
J’ouvre mon dernier passeport, c’est homme était mon reflet,
Excité j’étais pas mort, c’t’une preuve de mon transit désuet.
Depuis l’an dernier comme si c’tait hier mon esprit s’est réfugié dans un fumoir.
Je cherche un tandem, un peu d’espoir, j’ai besoin d’un regard providentiel.
Une âme non-violée et à l’écoute, qui ouvrirait au compte-goutte, pour laisser filer coûte que coûte, la nébuleuse fantôme de mon passé.
Car je suis une étoile, nous sommes tous des étoiles, y’a trop d’étoiles pour ignorer le ciel, trop d’étoiles pour ignorer le ciel.
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5. |
Compter les moutons
01:29
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6. |
Dark City
03:21
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C’est un hiver de bruits
Lourds qui tombent du ciel
Mais où est passé le soleil ?
C’est un printemps de vase
Qui émerge des égoûts
Sur trame sonore de Jaws
Perdu j’ai de vivre le goût
C’est un été de drames
Irrésolus, je nage
De l’inquiétude au blâme
Sans toutefois quitter l’engrenage
C’est un automne d’envies
Coupantes comme des rasoirs
Le mince fil de nos vies
Pour une dernière fois ce soir
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7. |
Des femmes et des hommes
04:42
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Tu m’dis que suis ici, si je’l suis, je’l sais pas et pourquoi?
Je’l sens pas.
Tu m’dis que je suis en vie, je suis, je suis sourd,
j’entend pas, mon cœur battre.
Des femmes et des hommes, s’envolent partout,
des âmes et des ombres, se croisent tout l’temps.
Mon émoi est noirci si je créé je’n croîs pas,
je ne me reconnais pas, je suis mort.
Des femmes et des hommes, s’envolent partout,
C’est le glissement de l’aube, Séraphin de l’aurore de l’homme.
T’as crié pour mon sursis, mon malheur est à moi,
Y’a pus rien qui m’garde ici, si je saute, c’est mon choix
Des femmes et des hommes, s’envolent partout,
mesquin on cruge l’art, que l’on congite.
Tu vois que je suis partit, que tes larmes s’embourbent pas
Je ne me retournerai pas, mon esprit n’est plus là.
Des femmes et des hommes, s’envolent partout,
S’envolent tout l’temps, s’envole maintenant.
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8. |
Le passage du lynx
03:14
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9. |
La vie, l'amour, la mort
03:53
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C’est beau la vie, comme un nœud dans le bois. C’est bon la vie, bu au creux de ta main. Fragile aussi, même celle du roi. C’est dur la vie, vous m’comprenez bien.
C’est beau l’amour, tu l’as écris sur moi. C’est bon l’amour, quand tes mains le déploie. C’est lourd l’amour, accroché à nos reins. C’est court l’amour et ça n’comprend rien.
C’est fou la mort, plus méchant que le vent, c’est noir la mort, et ça passe en riant. C’est sourd la mort, comme un mort sur un banc. C’est grand la mort, ça plein de vie, dedans.
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10. |
Mont St-Michel
03:50
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Le soir s’allonge, dans la cours du motel, les étoiles plongent, vers un clocher qui perce le ciel. La lune rouge songe, face à son reflet dans l’épée, du Mont St-Michel.
J’me ronge les ongles le gardien dans aile, rodent les ombres de l’homme veille sauterelle. Mon corps qui tremble, d’une peur froide dans l’humidité, du Mont St-Michel.
J’vacille de fond en comble, est-ce un monastère ? Ou une tombe en selle, est-ce lui la sentinelle obscure ? J’vacille comme une ombre, c’est l’amarré en marécage, du Mont St-Michel, du Mont St-Michel !
J’m’enfarge dans mes tongues, sol suintant cœur qui vrombe, le chelou garde sillonne.
Il m’a vu! Il me sonde! Sans mesure! Son corps ailé tombe, une bombe ? Un démon ? ou l’Ange du Mont St-Michel ? L’Ange St-Michel.
L’aube s’allonge, dans la cours du motel, le soleil inonde mes yeux surpris dans la matinée. Ses murailles surplombent, ses marais des rêves éveillés, du Mont St-Michel, du Mont St-Michel!
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11. |
La route sale
03:21
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J’conduis mon char, y’est tard le soir, tite lumière s’est allumé c’est l’temps d’aller
tinker. J’en ai ultra-marre, de ces marées noires qui coulent dans nos veines pipeline-mienne pipeline-tienne.
Crisse de sable, bitume-à-l’heure d’un feu hurleur qu’y’étouffe les cris de douleurs de ceux qu’y’ont trop subis, le pardon des nations est plein de suie.
Des paroles friables, comme des plateformes de forages, qui s’écroulent comme d’la lave en Shell coquillage. Y’a pus d’corail, y’a pus d’glacier, Exon va tous nous contaminer, nous contaminer.
Plus de plastique, plus de béton, plus de pompes, plus de sang.
Y’a plein d’oiseaux qui meurent en volant, plein d’baleines qui meurent en nageant.
Y’a plein d’oiseaux qui meurent en volant, plein d’baleines qui meurent en nageant.
J’conduis mon char, y’est tard le soir, si j’prend l’temps d’y penser, je suis l’accusée.
J’conduis mon char, y’est ben trop tard, tite lumière s’est rallumée, y’est vraiment l’temps d’changer, y’est le vraiment d’changer, c’est vraiment temps qu’ça change.
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12. |
Acrobate
08:42
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Tu m’épates, acrobate, j’aurais jamais pensé que c’était toi qui me poussait à venir jusque là. Te voici à l’autre bout du monde, c’est alors que tu réalises. Tu te fuis telle une peau de boa, sur un serpent de verre.
Buen camino de la vida, buen camino de la vida,
buen camino de la vida.
Tu marches, quand tu dors tu marches. Les campagnes les plus vastes d’Espagne,
tu t’affranchis d’un pas indécis.
Sors maintenant de ta grotte, car tu dois ouvrir une porte. Entrée dans tes milles forteresses, tu n’es plus une princesse.
Enfin je me rencontre, sous le plus gros des rochers.
Les éclats d’un miroir j’ai trouvé, je dois maintenant m’assembler.
Buen camino de la vida, buen camino de la vida, buen camino de la vida.
Buen camino de la vida, buen camino de la vida, buen camino de la vida.
Daï daï daï, da la daï de la daï daï daï daï.
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The Two Birdz Québec
Deux oiseaux créateurs, bien souvent en migration
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